La Poste a vendu aux enchères plus de 500 colis non-réclamés

La Poste de Nantes a mis en vente plus de 500 colis non réclamés, un an et un jour après le dépôt du colis. Ces enchères ont rapporté 125.000 euros qui seront remis à une association.

La Poste distribue chaque année deux millions de colis, mais une infime partie d'entre eux ne sont jamais réclamés. Un an et un jour après leur dépôt, La Poste devient la propriétaire de ces paquets en déshérence. Ces derniers sont ensuite vendus aux enchères au profit d'une association.

La dernière vente s'est déroulée à Nantes ce week-end. À quelques semaines des fêtes de Noël, les participants à cette opération ont pu faire des affaires en achetant des produits neufs tout en faisant un don à une association. Cette année, la vente a rapporté 125.000 euros. Ce montant sera remis à l'Association des familles d'enfants handicapés de La Poste et d'Orange (AFEH).

"Il arrive quelques fois que certains colis qui ne peuvent être distribués parce que l'étiquette est partie, que l'écriture est illisible ou que l'expéditeur n'existe pas. Ces produits sont rapatriés sur un site, le seul à être autorisé à ouvrir les colis pour rechercher le destinataire. Mais parfois, il est impossible de retrouver l'expéditeur ou le destinataire", explique à BFMTV David Resse, directeur d'établissement courrier à La Poste.

Savoir fixer un prix

Lors de cette opération, on trouve bien sur des jouets, mais aussi de l'électroménager ou des produits électroniques (TV, PC, smartphone, console de jeux...) que les destinataires n'ont donc jamais reçu. Les intéressés arrivent tôt le matin pour découvrir les lots mis en vente et se renseigner sur les prix en ligne.

"Je repère certains lots et je vais voir les prix sur Internet pour me fixer un prix", explique à BFMTV un participant régulier à ces enchères.

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Cette année, les ventes ont été suivies par les enchérisseurs présents dans la salle, mais aussi sur Internet. Les prix se sont envolés. Certains ont fait de bonnes affaires, d'autres, un peu moins comme l'a confié une acheteuse à France3 Régions.

Elle prévoyait un budget de 500 à 600 euros pour une PlayStation 5 qui finalement est partie pour 900 euros. Une autre cliente visait un aspirateur estimé à 240 euros quand le prix neuf était de 750 euros. Il a été vendu à plus de 600. À ces prix, il faut ajouter 15% de frais, mais aussi faire une croix sur la garantie.

https://twitter.com/PascalSamama Pascal Samama Journaliste BFM Éco