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La Bretagne, région la moins chère pour faire ses courses

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Le "panier des BFM" a vu son prix baisser en Bretagne, qui s'impose comme la région la moins chère. Un constat que l'on retrouve dans d'autres comparatifs de prix de grande surface.

C’est une des leçons de la dernière vague du "panier des BFM". Dans cette sélection de courses du quotidien qui comprend 50 produits identiques, la Bretagne apparaît comme la région la moins chère, avec un prix en baisse d’un peu plus de 1% par rapport à la mi-juin. Et l’expert Olivier Dauvers -qui tient le meilleur blog de France sur la grande distribution- fait le même constat dans une comparaison, cette fois, des prix de tous les produits vendus en drive.

Des différences qui permettent de faire de sacrées économies à ceux qui ont la chance de vivre en Bretagne. Si on compare les prix moyens dans les drives entre le département le moins cher de France (les Côtes d'Armor, le numéro 22) et le département plus cher de France (à Paris, le numéro 75) la différence s'élève à 22%. Autrement dit une famille de Parisiens qui fait 200 euros de courses par semaine ne paierait son chariot que 164 euros si elle vivait dans les Côtes d'Armor. De quoi réaliser près de 150 euros d’économies sur le mois.

Une concurrence frontale entre supermarchés indépendants plus fréquente en Bretagne

De moindre ampleur, la différence entre les enseignes présentes en Bretagne et celles du reste de l’Ile-de-France, mais aussi de Lyon, Marseille, les Alpes-Maritimes ou la Corse reste néanmoins très significative.

Dans quelle région de France est-il moins cher de faire ses courses ?
Dans quelle région de France est-il moins cher de faire ses courses ?
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Comment s'expliquent de telles différences de prix? D'abord par le coût des loyers des surfaces commerciales. Le mètre carré est bien plus élevé en région parisienne, à Lyon, à Nice ou à Cannes qu’à Brest ou à Lannion. Deuxième raison: le pouvoir d’achat de la clientèle, locale mais aussi de passage. De plus en plus de touristes réduisent le nombre de repas pris au restaurant durant leur séjour au bénéfice des supermarchés où ils font davantage leurs courses.

Enfin, il y a la présence pour ou moins importante sur une même zone de chalandise de supermarchés indépendants (Leclerc, Super U, Intermarché). Ces derniers sont plus enclins à se livrer à une guerre des prix. Or ces situations de concurrence frontale est plus fréquente en Bretagne que dans les Bouches-du-Rhône ou en Ile-de-France.

Pierre Kupferman
https://twitter.com/PierreKupferman Pierre Kupferman Rédacteur en chef BFM Éco