BFM Crypto
Crypto

Fitness Park accepte le paiement en cryptomonnaies, une première pour une salle de sport en France

premiers tests imminents pour le yuan numérique ?

premiers tests imminents pour le yuan numérique ? - Shutterstock

Le Fitness Park de Boulogne-Billancourt permet désormais de payer son abonnement en cryptomonnaies. L'enseigne réfléchit à étendre son offre sur tout le territoire.

De plus en plus de commerces acceptent les paiements en cryptomonnaies en France. Depuis mardi 8 janvier, il est possible de payer son abonnement en cryptomonnaies au Fitness Park de Boulogne-Billancourt (Île-de-France). Il s'agit du premier club de fitness français à proposer ce type de paiement.

Cette fonctionnalité est rendue possible grâce à la fintech française Lyzi, qui permet déjà à plusieurs entités (centre Beaugrenelle, restaurants, pharmacies...) d'utiliser ses cryptos pour payer un service.

Pour les sportifs, il suffira de régler leur abonnement (ou de se payer un encas) via un scan de QR code au Fitness Park, les transactions étant "instantanément converties en euros" pour contrer la volatilité des cryptomonnaies.

Moins de 35 ans

“Ce partenariat marque une étape clé dans notre démarche d’innovation, répondant aux attentes de notre cible principale, les moins de 35 ans, qui représentent la majorité des détenteurs de cryptomonnaies en France”, a déclaré Thomas Mendonça, Directeur Général DSI, Marketing, Concept, Réseau.

Pour rappel, 12% des Français possèdent des cryptomonnaies, soit un Français sur 8, selon la dernière étude de l’Association pour le développement des actifs numérique (Adan), Ipsos et KPMG. Les détenteurs cryptos sont de plus en plus jeunes, 57% ayant moins de 35 ans (contre 50% en 2023).

En cas de succès, Fitness Park étendra son offre à l'ensemble du territoire français. Pour opérer en France, la fintech Lyzi assure s'appuyer sur des partenaires régulés auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF), notamment des PSAN ("prestataires de services sur actifs numériques"), pour répondre aux enjeux règlementaires.

Pauline Armandet