Côte d’Azur: plus de 80 commerces acceptent désormais le paiement en cryptos

Enseignes de luxe, plages privées, restaurants... Plusieurs enseignes de la Côte d’Azur acceptent désormais les cryptos alors que 10% des Français en détiennent.

La Côte d'Azur entend bien tirer son épingle du jeu dans les cryptomonnaies. Cannes, Nice, Antibes, Monaco... Toutes ces villes se sont mises à la page avec plus de 80 commerçants acceptant les cryptos et stablecoins. Une initiative rendue possible grâce à la plateforme Binance (via son application Binance Pay) et à la startup française Lyzi.

Il est désormais possible d'utiliser ses cryptos dans certaines enseignes de luxe, mais aussi pour des plages privées, des restaurants mais aussi des entreprises de bien-être. Pour payer, rien de plus simple: il suffit de scanner un QR indiquant le montant à payer en cryptos. Une fois la crypto choisie (100 cryptos disponibles ainsi que des stablecoins euro et dollar), la transaction a lieu, le commerçant recevant le paiement en euro.

Partie du "quotidien"

"L’adoption des paiements crypto dans une destination de renommée mondiale comme la Côte d’Azur montre que les actifs numériques font désormais partie du quotidien", explique David Prinçay, Président de Binance France.

Cannes a réussi son pari. La ville, qui accueille jusqu'à ce jeudi 3 juillet la 8ème édition de l’Ethereum Community Conference, avait formé ces derniers mois de nombreux commerçants aux paiements en cryptos. Cannes "peut faire de ces nouvelles technologies un atout d’attrait supplémentaire et un levier de prospérité pour le commerce local", avait déclaré en janvier le maire de Cannes, David Lisnard (Les Républicains).

Timide acceptation

De plus en plus de villes françaises tentent l'expérience crypto, Paris ayant été pionnière en la matière. Mais les villes de province s'y mettent aussi. Depuis un an, plus d'une trentaine de commerces acceptent cette nouvelle classe d'actifs à Talence (Gironde), bien que les locaux restent encore peu ouverts à cette alternative de paiement.

La ville, qui se revendique "la plus jeune de France" vise notamment les moins de 35 ans, qui sont la tranche d'âge détenant le plus de cryptos en France. Selon la derenière étude de l'Association pour le développement des actifs numériques (Adan), 10 % des Français détiennent des cryptomonnaies en 2025, contre 12% l'année précédente. Un recul qui s'explique principalement par le régime fiscal en France qui peut refroidir certains utilisateurs, y compris lorsqu'ils font des achats de services en cryptos... Tout devant être reporté lors de l'exercice fiscal annuel.

Pauline Armandet