En Allemagne, l'impôt sur les chiens génère des recettes record

Un chien (photo d'illustration). - Pixabay
C'est un impôt plutôt insolite mais qui engendre des recettes non négligeables. En Allemagne, un impôt concernant les détenteurs de chiens a généré presque 420 millions d'euros de recettes durant l'année 2023, rapportent nos confrères des Echos.
Ce montant représente une augmentation de 1,6% par rapport à l'année précédente, selon les données de l'Office fédéral des statistiques relayées par le quotidien allemand Deutschlandfunk.
Une obligation administrative
Si cette taxe peut prêter à sourire, notre voisin allemand prend cette mesure fiscale très au sérieux.
Comme l'indique le site de comparaison de tarifs allemand Tarifcheck, chaque propriétaire est dans l'obligation d'enregistrer son chien au sein de sa municipalité "à des fins fiscales". Si cette règle n'est pas appliquée, le propriétaire s'expose à une amende pouvant dépasser "plusieurs milliers d'euros pour chaque chien non enregistré", indique le site allemand.
Des taxes qui varient selon les villes
La hausse significative des recettes résultant de cet impôt sur nos compagnons à quatre pattes ne signifie pas pour autant une augmentation de la population canine. Selon le site allemand de comparaison des tarifs en ligne Tarifcheck.de, le montant de la taxe sur les chiens varie selon la commune et également en fonction de la race détenue par le propriétaire.
Par exemple, en 2024, dans la capitale allemande, la taxe canine pour toute race confondue s'élève à 120 euros par an pour le premier chien et à 180 euros pour chaque chien supplémentaire.
La ville d'Hambourg présente de son côté un montant moins élevé que celui de Berlin pour un propriétaire de chien "classique". Un habitant de la ville doit ainsi débourser 90 euros par chien, mais si l'animal est répertorié dans la liste des "chiens dangereux", l'impôt s'élèvera à 600 euros par chien et par an.
Néanmoins, les règles allemandes exemptent plusieurs catégories de chiens de la taxe ou applique des réductions. C'est le cas pour "les chiens de thérapie, de garde et de chasse", "les chiens d'assistance" ou encore les "chiens élevés à des fins commerciales".