"Ça peut être maladroit": conscient de son "impact", Inoxtag veut désormais transmettre les "bons messages"

"De grands pouvoirs…" Désormais tête d'affiche de Youtube en France – il est le créateur de l'année 2024 – Inoxtag a aussi de nouvelles responsabilités vis-à-vis de ses près de 9 millions d'abonnés.
Celui qui a gravi l'Everest est scruté et attendu sur chacun de ses projets. "J’essaye d’utiliser mon impact pour faire de bonnes choses et transmettre de bons messages" explique-t-il ce 10 décembre, lors de l'évènement de fin d'année de YouTube. "Des fois, ça peut être maladroit, dès fois ça plait à certains, des fois non. Mais c’est dur de savoir comment faire.”
"Il faut faire attention à ce qu’on dit et comment faire les choses. C’est un challenge" reconnait-il dans une série de questions réponses.
Car si ses réussites fascinent - à commencer par son documentaire Kaizen qui a impressionné jusqu'au gouvernement népalais, a révélé le youtubeur – la rançon de la gloire, ce sont aussi les critiques.
Celles de certains alpinistes, qui n'ont pas apprécié son défi de grimper sur le toit du monde, ou de certains amateurs de mangas, qui n'ont pas goûté à son succès fulgurant dans l'édition, avec Instinct.
"Peut-être le cinéma un jour"
Reste que le créateur veut continuer sur sa lancée. Interrogé sur ses futurs projets et le futur de sa carrière, Inoxtag précise avoir envie de "continuer de travailler avec ses équipes et de développer des projets."
"Surtout, continuer d’avoir un impact" insiste-t-il. "Essayer d’en motiver certains, d’aider la communauté avec des projets futurs que je pourrais lancer qui pourraient permettre de lancer d’autres créateurs."
"Et puis peut-être le cinéma un jour" glisse-t-il.
En attendant, c'est l'international sa prochaine cible. "C’est un autre challenge. Je vais essayer l’année prochaine de faire des contenus pour l’étranger et de créer des connexions avec des créateurs dans d’autres pays" indique le jeune homme.
En ce sens, l'intelligence artificielle lui sera d'une grande aide. "Ca serait un grand step (avancée, ndlr). "Je pense que les Américains n’aiment pas trop les sous-titres et le doublage actuel pour l’instant. On attend l’IA, ça pourrait changer beaucoup de choses."