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Vie numérique

Ecrans: 63% des parents "constatent des effets négatifs" sur leurs enfants

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La question du temps d'écran et de son impact sur le développement de l'enfant revient dans l'actualité à la faveur du nouveau baromètre publié par la Fondation de l'Enfance.

Parents et professeurs unanimes sur la question des écrans. Remise au goût du jour après une proposition d'Emmanuel Macron de limiter le temps passé devant une tablette, un ordinateur ou un smartphone pour les enfants et les adolescents, la question de l'impact des écrans sur le développement fait l'objet d'un nouveau baromètre de la Fondation de l'Enfance.

Menée sur un échantillon de 601 parents et de 400 professeurs des écoles, l'enquête explique que 63% des parents interrogés constatent que les écrans ont "des effets négatifs" sur leurs enfants. Mais près d'un parent sur dix ne limite pas pour autant les usages.

Des parents qui donnent le mauvais exemple

Parmi les problèmes que les écrans posent, selon les parents, on note l'irritabilité, les troubles de l'attention et du sommeil.

De plus, la quasi-totalité du corps professoral interrogé fait état de comportements problématiques des parents, qui restent sur leur téléphone "en même temps qu'ils s'occupent de leurs enfants." Un mauvais exemple donné aux enfants, qui sont de plus en plus nombreux à être équipés, très jeunes, d'un appareil électronique comme une tablette ou un smartphone.

Le baromètre sur les usages des écrans chez les enfants
Le baromètre sur les usages des écrans chez les enfants © La Fondation pour l'Enfance

L'usage d'une tablette en classe devient néanmoins une norme dans de nombreuses écoles et collèges, d'autant que 61% des professeurs utilisent justement les supports numériques pour faire classe.

A contrario, les parents sont 55% à estimer qu'il faudrait limiter "le recours aux outils numériques".

Par ailleurs, face aux recommandations des experts qui estiment l'âge idéal pour équiper un enfant d'écran à 15 ans, près de la moitié des parents (45%) le situent entre 10 et 12 ans. Rappelons que les réseaux sociaux sont tous, en théorie, interdits au moins de 13 ans.

Sylvain Trinel