Comment Facebook espère profiter des déboires de Twitter

Mastodon s’était rapidement positionné, suivi de près par Hive Social. Alors qu’Elon Musk tente d’imposer sa vision et de modeler le réseau social comme il l’entend, Twitter est devenu une cible pour de nombreuses applications similaires. Et même des plateformes déjà bien installées veulent leur part du gâteau.
C’est le cas de Meta, propriétaire de Facebook, Instagram et Whatsapp. Le mois dernier, le groupe organisait une réunion pour savoir "comment construire le nouveau Twitter", raconte le New York Times. Il en ressort que les employés du pionnier des réseaux sociaux ne manquent pas d'idées pour clouer les ailes de son concurrent.
Bientôt un nouveau flux Instagram?
Le déploiement, à une échelle plus importante, d’Instagram Note a notamment été proposée. Ce service permet aux utilisateurs de partager de courts textes visibles pendant 24 heures à leurs amis proches ou à des personnes qui les suivent.
Au sein de la conversation qu’à pu consulter le journal américain, il était également question de créer une nouvelle application centrée sur le texte, qui reprendrait le fonctionnement d’Instagram. Ou, plus simplement, d’ajouter un nouveau flux à la plateforme, consacré non pas aux photos, mais aux publications écrites. Des noms ont même été proposés: Realtime, Real Reels ou encore Instant.
Parmi les plus petits acteurs ayant eux aussi envie de prendre la place de Twitter, figure Post. Scott Galloway, investisseur dans la plateforme et professeur en marketing à l’université de New York, explique : "La toxicité qui entoure Twitter et certains comportements du nouveau propriétaire m’ont amené à croire qu’il y a une énorme opportunité pour une plateforme de micro-blogging avec un modèle économique différent."
La concurrence l’a bien compris. Mastodon a vu son nombre de comptes augmenter de 33%. Ce chiffre a même doublé pour Hive Social. Mais avec respectivement 6 millions et 1,8 million d’utilisateurs, ces alternatives ne semblent pas en mesure de concurrencer Twitter et ses plus de 250 millions de comptes actifs monétisables.