Tech&Co
Twitter

Depuis le rachat d’Elon Musk, Twitter voit son nombre d’utilisateurs actifs exploser

Elon Musk, nouveau patron de Twitter

Elon Musk, nouveau patron de Twitter - AFP

Une semaine après son arrivée, l’effet Elon Musk sur l’attrait de Twitter se vérifie. Un document interne montre que la plateforme affiche une croissance de ses utilisateurs quotidiens monétisables.

Après sa première semaine complète en tant que patron de Twitter, Elon Musk semble faire de nombreux curieux. Une note interne consultée par The Verge indique que la plateforme n’a jamais accueilli autant d’utilisateurs actifs.

Le milliardaire tiendrait-il sa revanche sur les annonceurs qui ont stoppé leur publicité sur le réseau social? Lundi matin, les équipes marketing ont reçu un document reprenant une session de questions-réponses auprès des employés. Devant servir dans l’argumentaire de ventes de créneaux publicitaires, il y est indiqué que Twitter accueille 15 millions d’utilisateurs quotidiens monétisables supplémentaires.

Des utilisateurs plus nombreux partout dans le monde

Au total, la note interne indique que le nombre de comptes pouvant générer des revenus à “dépasser le quart de milliard”. Depuis le rachat d’Elon Musk, la croissance d’utilisateurs actifs chaque jour a grandi de plus de 20%.

Les derniers résultats officiels de Twitter, au deuxième trimestre, avançaient un nombre d’utilisateurs quotidiens monétisables de 237,8 millions et 16,6% de croissance sur l’année. L’effet Elon Musk semble donc se vérifier.

Cette hausse se vérifie partout, mais “encore plus aux Etats-Unis”, précise le document. Un détail important puisque le territoire américain concentre la plus grande partie des utilisateurs de Twitter, et donc de ses potentiels revenus.

Pas de hausse des propos haineux

Pour autant, les annonceurs semblent toujours réticents à accorder leur confiance au Twitter d’Elon Musk. Le milliardaire avait expliqué dans un tweet que l’entreprise faisait face “à une chute massive de revenus à cause de groupes d’activistes mettant la pression sur les annonceurs”.

Parmi les craintes des entreprises pour faire de la publicité sur la plateforme, la possible augmentation des propos haineux ou de la désinformation au nom de la liberté d’expression voulue par le nouveau patron. General Motors a ainsi suspendu temporairement ses publicités payantes sur Twitter.

Malgré un pic de propos haineux et racistes (dus à des campagnes ciblées, assure Twitter), le document interne précise que les messages de ce type restent dans les normes historiques de la plateforme. Ces tweets représentent ainsi 0,25% à 0,45% des centaines de millions de publications par jour.

Pierre Monnier