Un exosquelette piloté par l'IA permet de faire remarcher des personnes en fauteuil

"C'est impressionnant". Lorsque Maxime Switek invite, ce 10 février 2025 dans le 20h de BFMTV, Jean-Louis Constanza, la surprise est complète. L'entrepreneur est accompagné de son fils, Oscar, atteint d'une maladie neuromusculaire l'empêchant de marcher.
Utilisant jusqu'à présent un fauteuil roulant classique, son père a lancé une startup en 2012 spécialisée dans la robotique et la biomécanique. Près de quinze ans plus tard, il a lancé un exosquelette qui permet de faire marcher des personnes atteintes de handicap grâce à l'intelligence artificielle.
Une évolution rapide déjà en test en France
Déjà remboursé aux Etats-Unis, le projet attend le feu vert des autorités européennes et françaises. Comme on le constate en direct sur le plateau, le résultat s'avère très impressionnant. Oscar n'a ainsi aucune difficulté à se lever, puis à marcher: "On peut se voir droit dans les yeux, car sur un fauteuil, on est obligé de lever la tête pour voir les autres, c'est une sensation exceptionnelle" explique-t-il.
D'un pas assuré, il avance aux côtés de Maxime Switek et peut tourner sans que cela ne cause de fatigue. Oscar utilise son exosquelette depuis deux ans. "L'IA ce n'est pas que Mistral ou ChatGPT, c'est aussi utile pour commander des robots," insiste Jean-Louis Constanza, "les réseaux neuronaux de l'IA vont envoyer à l'exosquelette des ordres permettant de simuler la marche, et permettre de bouger les jambes sans tomber."
La vitesse est encore lente, mais Wandercraft assure avancer "très rapidement" dans le développement de ses outils, et prévoit la possibilité de franchir davantage d'obstacles.
L'exosquelette est en test dans certains hôpitaux français, dont celui de la Fondation hospitalière La Renaissance Sanitaire. On a également pu l'apercevoir lors du parcours de la flamme olympique de Paris 2024. Wandercraft fait partie des projets soutenus par le programme French Tech 2030.