"Créer du lien avec les générations passées": une application réanime les photos de vos ancêtres grâce à l'IA

"Redonner vie aux morts". C'est la promesse de Live Memory, une application développée par MyHeritage qui permet d'animer les photos de vos ancêtres ou encore de personnalités publiques décédées grâce à l'intelligence artificielle (IA).
"L'intelligence artificielle reconnaît l'action sur la photo. Le but, ce n'est pas de reproduire les mêmes mimiques que votre ancêtre, mais de créer un lien avec les générations passées", détaille Margaux Stelman, chargée des relations publiques chez MyHeritage à BFMTV.
Raviver ses souvenirs
Moyennant un abonnement de 49,99 euros par an, l'outil, développé par MyHeritage propose ainsi des clip vidéo de 5 secondes générés à partir de photos. L'algorithme est capable de mettre en mouvement des humains, des animaux et même des véhicules.
Ainsi, une photo de mariage se transforme en séquence d'un couple qui s’embrasse et un cliché d’un musicien sera retravaillé en une vidéo qui montre l'homme jouer de son instrument.
"Live memory permet à tout un chacun de raviver ses souvenirs les plus précieux, figés sur des photos, et de ressentir une proximité accrue avec ses proches, voire avec des ancêtres qu’il n’a jamais connus. Il s’agit de la meilleure expérience possible pour se remémorer le passé", s'enthousiasme de son côté Gilad Japhet, fondateur et PDG de MyHeritage.
MyHeritage affirme être la première plateforme pour "découvrir, préserver et partager son histoire généalogique". Elle propose notamment des tests ADN "récréatifs". Le principe. Dévoiler vos origines ethniques et familiales pour moins de 100 euros, en mettant en relation les ADN des personnes du monde entier à la lignée génétique commune.
Mais l'entreprise israélienne a fait l'objet de plusieurs failles de sécurité. En 2018, MyHeritage a vu fuiter un fichier abritant des données sur plus de 92 millions de ses clients. Deux ans plus tard, l'UFC Que-Choisir a saisi la Cnil, estimant que les finalités de ses tests étaient mal encadrées et imprécises, que les droits des clients sur leurs propres données étaient trop limités et que les données étaient finalement accessibles à tous par défaut.