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Pour Ubisoft, les joueurs sont prêts à ne plus posséder leurs jeux vidéo

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Avec l'avènement des plateformes de jeux par abonnement, les joueurs possèdent de moins en moins leurs jeux, ce qui permet à Ubisoft de se montrer optimiste.

Lancée il y a 4 ans, la plateforme Ubisoft+ permettait aux joueurs de s'abonner afin d'accéder à une sélection de plus de cent jeux appartenant au catalogue de l'éditeur français. Surtout, on pouvait accéder aux éditions complètes des jeux d'Ubisoft dès leur lancement.

Un avantage certain, lancé alors que le jeu vidéo par abonnement s'est popularisé, notamment grâce au succès du Game Pass de Microsoft. Un succès qui démontre surtout un changement d'état d'esprit de la part des joueurs, pour Philippe Trembley, responsable des services par abonnement chez Ubisoft.

La mentalité des joueurs évolue

Venu présenter les nouvelles formules de son propre service auprès de GamesIndustry, qui s'apprête à accueillir les jeux d'Activision-Blizzard-King, Philippe Trembley révèle que le nombre d'abonnés à Ubisoft+ se chiffre en "millions" avec les années. Des données qui prouvent que le joueur a accepté de ne "plus posséder ses jeux".

"Ils se sont habitués à ne pas posséder leur collection de CD ou de DVD. C'est une transformation qui a été un peu plus lente à se produire [dans les jeux]. Mais les joueurs se sentent plus à l'aise au fur et à mesure avec cet aspect," déclare Philippe Trembley.

S'il explique "comprendre le point de vue des joueurs" qui veulent encore des éditions physiques de leurs jeux vidéo favoris, il explique aussi que ces mêmes personnes verront d'elles-mêmes que le service dématérialisé comme celui d'Ubisoft "sera toujours en ligne et que vous pourrez y accéder quand vous en aurez envie."

Pour Ubisoft, cette mode pour les catalogues de jeux par abonnement promet surtout de la croissance, notamment car les habitudes changent: "Cette activité est une activité mensuelle pour nous. Nous demandons un faible engagement de la part des joueurs. Nous les accueillons, qu'ils souhaitent rester un mois ou plusieurs mois."

Sylvain Trinel