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Si vous aviez Disney+ avec Canal+, vous êtes (sans doute) encore abonné à la plateforme sans le savoir

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Depuis ce vendredi 3 janvier, les abonnés Canal+ n'ont en théorie plus accès à Disney+, mais il convient néanmoins de le confirmer.

Ça y est. Après quelques années d'idylle, Canal+ et Disney+ ont officiellement divorcé ce vendredi 3 janvier. La première ne distribue plus la seconde après la fin abrupte d'un partenariat qui permettait également à la chaîne cryptée de diffuser les films du studio américain six mois après leur sortie en salles.

Mais si, avant de rejoindre Canal+, vous aviez déjà été abonné à Disney+, il se peut que vous le soyez encore sans le savoir.

Un abonnement reconduit automatiquement

Dans un mail envoyé aux abonnés Canal+, Walt Disney Company explique que "l'abonnement a expiré", mais que, de bonne grâce, la plateforme propose un prolongement "sans frais supplémentaires". Sauf que le diable se cache dans les détails.

En effet, si, avant de relier votre compte Disney+ à celui de Canal+, vous aviez ajouté un moyen de paiement encore valide aujourd'hui (une carte bancaire ou un compte PayPal), vous êtes automatiquement passé à l'offre Standard avec publicités. Autrement dit, vous êtes encore abonné et débité de 5,99 euros par mois.

Selon les constatations de Tech&Co, la facturation continue, sauf si vous choisissez explicitement de résilier depuis votre compte Disney+.

Le mail de Disney+ envoyé aux abonnés Canal+
Le mail de Disney+ envoyé aux abonnés Canal+ © Tech&Co

En revanche, si vous n'aviez aucun moyen de paiement enregistré, le renouvellement automatique ne se fera pas à l'issue des 24 heures "offertes" par Disney+.

Si vous décidez de rester, vous serez néanmoins en mesure de souscrire et de bénéficier de l'offre promotionnelle lancée ce 3 janvier, qui permet de profiter de la formule Standard avec publicités pendant un an à 1,99 euro par mois. Celle-ci est accessible via votre compte Disney+ jusqu'au 21 janvier. Vous avez donc encore un peu de temps pour décider si cette offre en vaut la peine.

Sylvain Trinel