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L'influenceuse Milla Jasmine épinglée par la répression des fraudes

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Connue pour avoir participé à de nombreuses émissions de télé-réalité, l'influenceuse Milla Jasmine vient d'être rappelée à l'ordre par la DGCCRF.

Une nouvelle star de télé-réalité épinglée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Il s'agit de Milla Jasmine, de son vrai nom Marie Germain, connue pour avoir participé à de nombreuses télé-réalités par le passé, dont Les Anges et Les Marseillais vs le Reste du Monde.

Depuis, elle s'est néanmoins reconvertie dans l'influence, où elle totalise plusieurs millions d'abonnés sur les réseaux sociaux - plus de 3 millions d'abonnés sur Instagram.

Des pratiques "trompeuses" pour ses abonnés

Mais ses pratiques commerciales "trompeuses" sur ses comptes Instagram, Tiktok et Snapchat lui valent aujourd'hui d'être rappelée à l'ordre par la DGCCRF qui a constaté dans le cadre de ses investigations sur le marketing d'influence qu'elle n'indiquait pas le caractère publicitaire sur ses différentes publications et stories.

"L'absence de cette indication peut laisser croire au consommateur que la recommandation est faite sous l'angle de l'expérience personnelle plutôt que celui d'une publicité rémunérée et ainsi le tromper," écrit l'organisme public dans une injonction mise en ligne ce 7 novembre.

Depuis la mise en application d'une loi contre les abus des influenceurs, la DGCCRF multiplie les injonctions. D'autres personnalités issues de la télé-réalité ont ainsi déjà été épinglées, dont Capucine Anav, Julien Bert ou encore Illan Castronovo. Jusqu'à présent, les différents réseaux sociaux n'ont jamais pris de mesures particulières malgré les abus constatés, et ce, en dépit de règles d'utilisation strictes.

L'injonction prise par la DGCCRF ne comprend pas d'amende mais une demande ordonnant de "cesser ces pratiques".

Une heure avant la publication de l'injonction, Milla Jasmine continuait à publier des stories sans indiquer la mention "collaboration commerciale", selon les constatations de Tech&Co.

Sylvain Trinel