Booba "nous a tué le business": l'influenceuse Julia Paredes est passée de "40.000" à "5000 euros"

L'influenceuse et ancienne candidate de téléréalité Julia Paredes s'est exprimée, mardi 4 juillet, sur les conséquences des invectives de Booba envers les influenceurs. Invitée sur la chaîne YouTube de JeremStar, elle a notamment expliqué qu'il y a eu "un gros déclin" de ses revenus en raison des polémiques répétées lancées par le rappeur Booba.
"Il y a des mois, je gagnais 35.000 à 40.000 euros, et après les polémiques, maintenant, on est à des 5000. (...) Franchement, il nous a tué au niveau du travail" a expliqué l'influenceuse française, qui réside désormais à Dubaï.
"Je trouve pas ça cool parce nous, la plupart des influenceurs, on a snappé (réaliser une vidéo Snapchat) sur ses musiques. Est-ce que nous on le détruit? Non, mais lui il nous a tué le business", continue-t-elle.
"Ce que tout le monde pense tout bas"
Booba a en effet pour habitude d'invectiver certains influenceurs soupçonnés de pratiques frauduleuses, qui font par exemple la promotion d'opportunités frauduleuses ou de produits dangereux à leurs abonnés. Questionnée sur le sujet, Julia Paredes admet qu'il "a dit ce que les gens pensaient tout bas. Mais encore une fois, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier", affirme l'influenceuse.
Elle explique avoir subi une polémique après avoir partagé le compte d'une esthéticienne qui réalise des injections de chirurgie esthétique. "On m'a dit: finalement, il ne vaut mieux pas le partager, apparemment elle n'a pas les bons diplômes. Mais quand je suis allée voir sa page insta, tout avait l'air légal", explique-t-elle. Ce à quoi répond Jeremstar: "mais ça, il faut le vérifier !"
Julia Paredes a aussi régulièrement reçu des injections de chirurgie esthétique gratuitement, en échange de promotion sur ses réseaux sociaux.
Désormais, la nouvelle loi pour réguler les pratiques des influenceurs, promulguée le 10 juin, interdit la promotion de la chirurgie esthétique, mais également des injections dans le même but.