Christophe ARCHAMBAUL
Costumes fluides et esprit voyage au show Hermès printemps-été 2024
En ce quatrième jour de Fashion Week parisienne, Hermès a dévoilé sa nouvelle collection homme sous la houlette créative de Véronique Nichanian. Il en résulte une cohérence parfaite, un équilibre certain et une sévère envie de prendre le large. Analyse en images.
Vestiaire mixte et inspiration bord de mer
Le sens des lignes, la rigueur du détail, l’harmonie des couleurs, voilà ce qui qualifierait le travail de Véronique Nichanian, à la tête des collections homme d'Hermès depuis 1988. Preuve en est ce samedi avec ce défilé qui dévoile des looks à l'élégance solaire, façon croisière urbaine. En effet, chez Hermès, le vestiaire estival revisite les incontournables comme les chemises qui se portent ouvertes sur un t-shirt ou encore les pantalons qui deviennent plus fluides, se raccourcissent et sont complétés par d’imposantes sandales en cuir.
Bijoux, maroquinerie et teintes rose-orangée
À noter, le sens du détail qui caractérise la maison française et notamment le choix des tissus, avec des mélanges de lin, de coton et de soie pour de silhouettes fluides, légères, mais toujours précieuses. Coup de cœur d'ailleurs pour les bombers et les vestes à poches et larges cols ou encore pour les sur-chemises texturées.
Pour ce qui est des couleurs, Véronique Nichanian a présenté un parfait nuancier d’été avec des teintes naturelles et brutes comme le beige, et le marron tout en faisant la part belle à des variantes beaucoup plus fraiches et lumineuses comme le blanc, le rose saumon ou encore le gris perle.
Côté accessoires, Hermès précise son expertise avec la présentation de superbes sacs Birkin XXL, de doubles ceintures ou encore de sacs filets version grand luxe. On retiendra également la présence de bijoux, comme des chaines en argent portées en layering ou encore les bracelets métallisés qui viennent compléter les looks raffinés.
Hermès signe donc un exercice parfaitement exécuté pour un style concret, ludique et définitivement chic.
