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Manque de fiabilité du DPE: la formation des diagnostiqueurs va être renforcée

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Alors que la fiabilité des diagnostics de performance énergétique est régulièrement pointée du doigt, le ministère du Logement annonce une formation renforcée pour les techniciens.

Le ministre délégué à la Ville et au Logement Olivier Klein a annoncé mardi le renforcement des formations initiale et continue des techniciens qui réalisent les Diagnostic de performance énergétique (DPE) des bâtiments, ainsi que des contrôles.

Une refonte du DPE reposant sur une nouvelle méthode de calcul est entrée en vigueur le 1er juillet 2021 (qui a ensuite été corrigée en novembre 2021 après des anomalies en cascade) pour les logements à la location ou à la vente, dans le cadre de la lutte contre "les passoires énergétiques".

Les logements les plus énergivores (consommant plus de 450 kilowattheures par mètre carré par an) sont interdits à la location depuis janvier 2023, ceux classés G le seront en 2025, les F en 2028 et les E en 2034.

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Il est important "de renforcer les compétences et d'homogénéiser les pratiques des diagnostiqueurs (...) d'harmoniser les étapes incontournables du cycle de certification d'un diagnostiqueur immobilier, depuis la formation initiale et les examens, en passant par les contrôles et la mise en œuvre de sanctions, et jusqu'au renouvellement de certification", indique le ministère dans un communiqué.

Manque de fiabilité

Or, "il a pu être constaté une certaine hétérogénéité dans la qualité de réalisation du DPE. Dans ce contexte, le ministère a mis en place à l'été 2022 une feuille de route visant à l'amélioration de la qualité de réalisation des DPE", assure-t-il.

La fiabilité des DPE est régulièrement remise en cause, à l'instar des tests accablants réalisés par l'UFC-Que Chosir en septembre dernier.

Pour atteindre les objectifs climatiques que s'est fixés la France, la totalité du parc immobilier français doit être transformée en "bâtiments basse consommation" d'ici à 2050, à peu près l'équivalent des catégories A et B, lesquelles représentent aujourd'hui 2 et 3% du parc respectivement.

JLD avec AFP