Le bâtiment très inquiet pour 2013

Lors de la présentation du bilan 2012 de la Fédération française du bâtiment (FFB), qu’il préside, Didier Ridoret a indiqué mercredi que le secteur accuserait finalement un repli de 1,2 % en volume cette année, et non pas de 2 % comme estimé à l’automne. Un écart que le dirigeant a rapproché d’un second semestre « moins difficile qu’anticipé », notamment dans le secteur de l’amélioration-entretien des immeubles. Conséquence heureuse de cette erreur d’appréciation, le bilan social sera, lui aussi, moins lourd que prévu, avec 14 500 suppressions de postes en moyenne annuelles, y compris intérim en équivalents-temps plein, contre 35 000 initialement prévus.
L’heure est cependant loin d’être aux réjouissances : pour 2013, Didier Ridoret prédit une baisse d’activité de 3,5 %, dont un repli de près de 9 % dans la construction neuve. En cumulé, le secteur devrait accuser une baisse de 6,6 % depuis 2009, et de 17,1 % si on prend 2007 comme année de référence. En termes d’effectifs, l’année prochaine devrait se solder par 40 000 suppressions d’emploi, dont 1 500 en intérim.