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Visuel Vox : l’expertise humaine pour la transcription de réunions

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Expert de la retranscription de réunions, aussi bien par comptes rendus que sous-titrages en temps réel, Visuel Vox s’adapte à l’évolution apportée dans le métier par l’intelligence artificielle, en mettant en avant la plus-value humaine. Marc Bendayan, directeur général, et Sylvie Pauche, directrice commerciale, nous en parlent.

Quels sont les services proposés par Visuel Vox ?

Marc Bendayan : Depuis 2006, Visuel Vox réalise des comptes rendus et des procès-verbaux pour des collectivités publiques, des entreprises et CSE, ainsi que des arbitrages juridiques privés. Nous intervenons lorsqu’une réunion doit se terminer avec un document constituant sa mémoire. Selon les besoins, cela peut être des comptes rendus exhaustifs ou synthétiques.

Le deuxième volet de notre activité est le sous-titrage en temps réel, à destination des publics sourds et malentendants. Cela sert aussi pour les personnes qui ne peuvent pas suivre la réunion avec le son. Nous proposions ce service avant l’existence des sous-titrages automatiques, et nous continuons pour offrir des sous-titres de qualité à ces publics. La reconnaissance vocale écrit à la vitesse de la parole, et notre correcteur corrige les erreurs de compréhension et d’orthographe sur les noms propres.

Votre secteur a connu une mutation importante avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, mais la valeur ajoutée de l’humain est toujours indispensable ?

MB : Pour les comptes rendus de réunion, l’intelligence artificielle est une aide qui nous permet de gagner en productivité : elle permet de dégrossir la transcription si l’enregistrement est bien réalisé, ce qui nous fait passer de 6 heures de travail pour 1 heure d’enregistrement, à environ 2h dans de bonnes conditions. Mais pour l’instant, il est impossible de se passer d’une intervention humaine.

Sylvie Pauche : Nos comptes rendus font foi en cas de contestation juridique, car nous travaillons pour des entreprises où des décisions stratégiques sont prises. Les retranscriptions proposées par l’intelligence artificielle, si elles paraissent correctes en surface, contiennent souvent des contre-sens, des noms mal orthographiés et des erreurs, qui font qu’elles ne sont pas exploitables par les clients.

L’apport humain n’est pas uniquement quelqu’un qui va relire, c’est une personne avec une culture générale, une connaissance du vocabulaire métier et une parfaite maîtrise du français écrit.

MB : Un des arguments de l’intelligence artificielle est de pouvoir proposer des synthèses thématiques très rapidement. Dans le cadre d’une synthèse de réunion, il y a des règles précises, que l’intelligence artificielle ne connaît pas, et qui rend notre expertise nécessaire.

L’utilisation de l’intelligence artificielle est aussi liée aux enjeux de confidentialité de vos clients ?

MB : Tout ce qui passe via l’intelligence artificielle se retrouve sur les serveurs américains, ce qui peut poser des questions de confidentialité pour certaines entreprises. Quand nous faisons les conseils d’administration de sociétés cotées en bourse, ou des réunions parlant de plans sociaux, il est primordial que rien ne soit divulgué avant que l’entreprise le décide.

SP : S’engager à ne pas utiliser d’intelligence artificielle est parfois au cœur de certaines négociations commerciales ou appels d’offres.

La rédaction de BFM Business n'a pas participé à la réalisation de ce contenu en partenariat avec Scribeo. La consultation du présent article est notamment soumise aux CGU de Scribeo.

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