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PulseSight : une révolution contre la DMLA grâce à la thérapie génique

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La DMLA, cause de cécité chez les seniors, reste un défi médical majeur. PulseSight Therapeutics, dirigée par Judith Greciet, mise sur une thérapie génique innovante pour ralentir cette maladie. Les premiers essais cliniques sont attendus en 2025. Explications.

Qu’est-ce que la DMLA ?

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une maladie chronique affectant la zone centrale de la rétine, appelée macula. Elle touche principalement les sujets âgés et rend la vision centrale floue et imprécise. Son évolution peut conduire à la cécité.

Il existe deux types de DMLA. La maladie peut évoluer vers une DMLA humide ou une DMLA sèche, cette dernière pouvant aboutir à une atrophie géographique conduisant à une cécité irréversible. En raison du vieillissement de la population, l’enjeu de santé publique est majeur, la DMLA impactant considérablement la qualité de vie et l’autonomie des patients.

Dans cet ensemble, comment se positionne PulseSight ?

Notre biotech développe une solution thérapeutique innovante basée sur une thérapie génique non virale via la production d’une protéine thérapeutique permettant de ralentir, voire d’améliorer, la maladie. Notre candidat-médicament prioritaire, PST-611, cible la DMLA sèche. Il utilise la transferrine pour normaliser et restaurer les mécanismes du fer dans la rétine, empêchant ainsi la dégénérescence causée par un excès de fer.

Quand les essais cliniques vont-ils démarrer ?

Nous avons lancé le programme de développement clinique et la première étude chez l’homme devrait débuter à l’été 2025. Nous sommes actuellement en discussion pour obtenir les autorisations nécessaires. Avant même cette phase I, nous avons mené un premier programme préclinique dont les résultats ont démontré la très bonne tolérance de notre plateforme, ce qui nous conforte dans notre approche.

Quelle est la trajectoire de développement pour PulseSight ?

Notre entreprise a été relancée début 2024, mais elle s’appuie sur dix ans de recherches précliniques et cliniques. Ce solide historique de données nous permet d’envisager dès à présent la phase IIa des essais de PST-611.

Notre objectif est de valoriser notre plateforme technologique, qui pourrait traiter d’autres pathologies de l’œil. Nous visons une finalisation du processus fin 2027-début 2028, avec à la clé la possibilité de signer des accords stratégiques ou de licencier notre technologie à des grands groupes pharmaceutiques.

Des levées de fonds sont-elles prévues ?

Nous venons de finaliser un premier closing de série A avec notre actionnaire principal, Pureos BioVentures, qui s’est engagé à financer l’étude de phase I du PST-611 et à soutenir la préparation de l’essai clinique de phase IIa. Le tour de table reste cependant ouvert et d’autres investisseurs devraient nous rejoindre prochainement.

La rédaction de BFM Business n'a pas participé à la réalisation de ce contenu en partenariat avec Scribeo. La consultation du présent article est notamment soumise aux CGU de Scribeo.

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