"Nous ne sommes pas des clusters", martèle la cofondatrice des clubs de sports Neoness

Même si certaines décisions locales de justice ont permis à des salles de sport de rouvrir, la règle qui s'applique actuellement est celle de la fermeture. Une décision farouchement contestée par la profession qui estime avoir fait les efforts nécessaires en matière de protocole sanitaire.
"Les protocoles ont été mis en place depuis la réouverture des salles au mois de juin", rappelle sur BFMTV, Céline Rémy-Wisselink, la cofondatrice des clubs de sports Neoness. "Ils ont été négociés avec l'Agence nationale de santé et ces protocoles devaient nous permettre de contnuer à exercer notre activité alors même que le virus continait à circuler".
200 cas covid recensés
"Aujourd'hui, ce qui n'est pas compréhensible pour nous, c'est qu'on demande de refermer nos salles alors même que ces protocoles sont extrêmement bien appliqués par les salles et que factuellement, dans nos clubs, quand on regarde les chiffres, on s'apperçoit que sur 23 millions de passages on a eu 200 cas covid recensés, ce qui veut dire qu'on est pas des clusters, on n'est pas a priori des zones à risques et donc on ne comprend pas pourquoi à l'aune de ces chiffres on est fermés", poursuit-elle.
L'idée pour le secteur est donc aujourd'hui "d'améliorer les protocoles car il semblerait qu'il ait une inquiétude du ministère de la santé même si c'est pas rationnel".
Des discussions sont donc en cours pour notamment ajouter le contrôle de température à l'entrée des salles ou encore un système de registre comme dans les restaurants pour tracer les clients. Même si Céline Rémy-Wisselink rappelle que dans ses clubs ce traçage existe déjà informatiquement.