La CCI d'Ile-de-France s'interroge sur "l'incohérence apparente" de l'interdiction des congrès et salons

Le maintien de cette interdiction interroge Didier Kiling, président de la Chambre commerciale et industrielle francilienne, dans le Grand journal de l'éco sur BFM Business.

Les congrès et salons sont des poumons économiques pour Paris. Or, leur organisation reste toujours interdite dans la capitale et en Ile-de-France alors que dans les dernières décisions du gouvernement, les restaurants peuvent rester ouverts même si leur capacité d'accueil sera limitée.

Un choix qui interroge Didier Kiling, le président de la Chambre commerciale et industrielle d'Ile-de-France, invité du Grand journal de l'éco sur BFM Business ce lundi.

"On est tous partis au mois de juillet en disant, on redémarre normalement au 1er septembre. Et donc c'est toute la filière congrès événementiel qui redémarre. C'est assez curieux parce qu'on dit: les manifestations ne pourront pas être organisées au-delà de 1000 personnes, on fixe la jauge à 1000 personnes. Par contre, pour les congrès et salons, c'est une fermeture".

"Alors qu'on nous avait dit au 1er septembre, ça sera 5000 (personnes), après ça on avait dit on va descendre la jauge à 1000 et puis maintenant c'est zéro. Il y a une appréciation qui est différente quelles que soient les conditions sanitaires parce que dans un salon professionnel, on a aussi la distribution de gel, le masque etc.", poursuit le responsable.

"Il y a une incohérence apparente", juge avec diplomatie Didier Kiling, "il reste à connaître les explications (...) et ce dont on a besoin, c'est de la visibilité". Or pour le moment, ce secteur et les autres également en manquent cruellement.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business