BFM Business
Industries

Paprec reprend des activités de la Cnim à la Seyne-sur-Mer

placeholder video
Le spécialiste du traitement et de la valorisation des déchets compte créer ainsi à la Seyne-sur-Mer (Var) "une plateforme d'excellence nationale et internationale".

Le tribunal de Commerce de Paris a désigné mardi le groupe Paprec comme repreneur des activités de traitement des déchets, EPC, du groupe industriel Cnim (Constructions navales et industrielles de Méditerranée) à la Seyne-sur-Mer, en redressement judiciaire depuis janvier.

"Ces équipes techniques et d'ingéniérie sont le dépositaire français des savoir-faire de conception de centrales thermiques et de valorisation des déchets", a salué Paprec dans un communiqué, estimant qu'elles sont "à l'origine de premières technologiques importantes" dans le domaine des unités de conversion thermique, de la combustion de déchets et de biomasse.

Fondée en 1856

Le spécialiste du traitement et de la valorisation des déchets compte créer ainsi à la Seyne-sur-Mer (Var) "une plateforme d'excellence nationale et internationale". Paprec avait déjà repris une autre filiale du groupe historique de la Seyne-sur-mer, O&M, en juillet dernier.

La Cnim, créée en 1856 et détenue majoritairement par la famille Dmitrieff, avait été placée en janvier sous procédure de sauvegarde judiciaire, sa filiale EPC étant, elle, placée en redressement judiciaire.

La Cnim, qui emploie quelque 800 salariés, développe et réalise des ensembles industriels clés en main à fort contenu technologique dans les domaines de l'environnement, de l'énergie, de la défense et de l'industrie.

Le groupe, dont les ennuis remontent à 2020, a souffert "d'erreurs managériales", avait indiqué Bercy en janvier.

OC avec AFP