Cession de Pont-à-Mousson: la piste chinoise ne serait pas la seule, selon Bruno Le Maire

La société Saint-Gobain Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), fabrique depuis plus de 150 ans des canalisations et raccords en fonte - SEBASTIEN BOZON / AFP
"Saint-Gobain a besoin de partenariats et nous allons regarder toutes les options possibles", a affirmé le ministre à l'Assemblée nationale en réponse à la question du député Dominique Potier (PS/Meurthe-et-Moselle) sur l'avenir de Pont-à-Mousson, groupe spécialisée dans la fabrication de canalisations en fonte.
"Il y a effectivement une proposition de partenariat avec un industriel chinois. Ce n'est pas la seule", a-t-il affirmé. Il y a également l'investissement possible d'un fond américain. Il faut l'examiner également. Il peut y avoir d'autres possibilités", a-t-il ajouté.
Assurer la pérennité de l'entreprise
Bruno Le Maire a affirmé que sa "priorité absolue" était de "garantir la pérennité du site et de soutenir les salariés", précisant qu'il devrait rencontrer "dès la semaine prochaine" le PDG de Saint-Gobain Pierre-André de Chalendar "pour faire le point avec lui sur la situation et du groupe et de Pont-à-Mousson".
"Je propose à tous les élus concernés de venir en discuter au ministère de l'Economie et des finances", a-t-il ajouté. La fédération CFE-CGC de la Métallurgie s'était élevée la semaine dernière contre "le projet de cession" de Saint-Gobain PAM à un groupe public chinois. La direction de Saint-Gobain a répondu que la réflexion sur la recherche d'un "partenaire" est "en cours" et qu'il existe "une multitude d'options".
La société Saint-Gobain Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), fabrique depuis plus de 150 ans des canalisations et raccords en fonte ductile pour l'adduction d'eau. En France, Saint-Gobain PAM compte cinq usines (quatre en Meurthe-et-Moselle et une en Haute-Marne), un centre de recherche et emploie 2200 salariés.