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Union européenne

Zone euro: le chômage se rapproche de son niveau d'avant la crise

Drapeau de l'Union Européenne. (Photo d'illustration)

Drapeau de l'Union Européenne. (Photo d'illustration) - Campus France - Flickr

Le taux de chômage dans la zone euro est de 7,8% en février, son niveau le plus faible depuis octobre 2008. Il se rapproche du taux moyen qui prévalait avant la crise financière.

L'inflation a reculé en mars dans la zone euro, tandis que le chômage est resté stable en février, à son niveau le plus bas depuis 10 ans, a annoncé lundi l'Office européen des statistiques Eurostat. Le taux de chômage dans la zone euro est resté stable à 7,8% en février, son niveau le plus faible depuis octobre 2008. Ce chiffre, identique à celui de janvier, est conforme à que ce que prévoyaient des analystes interrogés par Factset.

Le chômage dans la zone euro n'a cessé de reculer depuis qu'il est repassé en septembre 2016 sous le seuil symbolique de 10%. Il se rapproche du taux moyen d'avant la crise financière de 2007-2008, où il s'établissait à 7,5%. Au pire de la crise de la dette, le chômage avait atteint le taux record de 12,1% en avril, mai et juin 2013 dans la zone euro.

Parmi les 19 pays ayant adopté la monnaie unique, le taux de chômage le plus faible en février a été enregistré en Allemagne (3,1%) et aux Pays-Bas (3,4%).Les taux les plus élevés ont été relevés en Grèce (18% en décembre 2018, dernier chiffre disponible) et en Espagne (13,9%). Dans les 28 pays de l'Union européenne, le taux de chômage s'est établi à 6,5% en février, stable par rapport à janvier.

L'inflation moins élevée qu'attendu

Selon les données provisoires, le taux annuel d'inflation a atteint 1,4% en mars, en légère baisse par rapport au taux de 1,5% enregistré le mois précédent. Ce chiffre est inférieur aux attentes des analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset, qui tablaient sur 1,5%.

Ce taux d'inflation s'éloigne de l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE), pour qui une inflation très légèrement inférieure à 2% sur un an est considérée comme un signe de bonne santé de l'économie.

Autre mauvaise nouvelle: l'inflation sous-jacente (hors énergie, produits alimentaires, boissons alcoolisées et tabac, qui exclut par conséquent les produits particulièrement volatils) a elle reculé à 0,8% en mars, un chiffre en baisse de 0,2 point par rapport à février.

Jean-Christophe Catalon avec AFP