Renationalisation des autoroutes: "tout est ouvert" selon le nouveau secrétaire d'État aux Transports

En 2031, les premières concessions autoroutières tomberont. "Je suis favorable à ce que l'on ait cette discussion intelligente avec tous les partenaires concernés" a affirmé Jean-Baptiste Djebbari à propos d'une éventuelle renationalisation des autoroutes. - Capture vidéo BFTMTV
Alors que la fin des concessions autoroutières privées et historiques (Sanef, Escota, ASF,..) approche (entre 2031 et 2036), le nouveau secrétaire d'État aux Transports s'est dit favorable à l'ouverture de discussions sur l'avenir de ces contrats.
"L'État devra se positionner, soit on continue avec les sociétés d'autoroutes soit on fait différemment. C'est un beau sujet et il est devant nous" a déclaré Jean-Baptiste Djebbari sur BFMTV et RMC.
"En 2031, les premières concessions autoroutières retombent dans le giron de l'État. Je suis favorable à ce qu'on ouvre cette discussion exigeante sur le fait de savoir ce que l'État fera après 2031 avec l'ensemble des partenaires. C'est une discussion qu'on doit avoir. On va tout mettre sur la table. Soit on reconduit ces contrats aux mêmes conditions ou à d'autres conditions, soit cela retombe dans le giron de l'État et on gère les autoroutes différemment. Tout est possible. Rien ne doit être écarté en préalable" a affirmé le nouveau secrétaire d'État aux Transports.
Lorsqu'il était député LREM, Jean-Baptiste Djebbari avait proposé de créer une société publique qui serait chargée d'exploiter les autoroutes pour le compte de la puissance publique à la fin des concessions actuelles. La première infrastructure autoroutière dont la concession privée arrive à échéance est celle du réseau Escota (Esterel-Côte d'Azur), qui s'achèvera en février 2032.