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Le succès foudroyant du discounter Action se confirme avec une croissance de près de 18% en 2025

Un magasin Action en 2018. L'enseigne a ouvert en janvier 2024 son 800ème point de vente en France.

Un magasin Action en 2018. L'enseigne a ouvert en janvier 2024 son 800ème point de vente en France. - AFP

L'enseigne néerlandaise a ouvert 125 magasins sur le premier semestre et enregistré une hausse de 17,9% de ses ventes en Europe.

Les ventes du discounter non alimentaire Action ont augmenté de 17,9% au premier semestre 2025, atteignant 7,3 milliards d'euros, a annoncé l'entreprise néerlandaise jeudi, une forte hausse portée par l'ouverture de 125 nouveaux magasins.

Action détient désormais 3.043 magasins en Europe, contre 2.918 fin 2024, et est présent dans 13 pays depuis l'ouverture d'un premier magasin en Suisse en avril.

Le groupe se prépare également à ouvrir des magasins en Roumanie à partir de septembre.

"Les ventes à périmètre constant", c'est-à-dire dans les mêmes magasins qu'un an plus tôt, ont augmenté de 6,8%, précise le communiqué du groupe.

La directrice générale d'Action Hajir Hajji s'est réjouie de continuer "à attirer davantage de clients dans (les) magasins existants", mais aussi dans les nouvelles boutiques, comme en Suisse où les "attentes ont été dépassées".

Plus de 5 milliards d'euros en France

Les ventes sont portées par les quelque 20,2 millions de clients qui visitent un magasin du distributeur chaque semaine, selon le communiqué, contre 18,7 millions il y a six mois.

En 2024, le groupe avait vu ses ventes bondir de près de 22% et observé une rentabilité nettement au-dessus de la moyenne du secteur.

Le groupe néerlandais ne communique pas le détail de son activité par pays mais selon LSA, le chiffre d'affaires d'Action en France dépasserait largement les 5 milliards d'euros. Dans l'Hexagone, l'enseigne comptait en début d'année 850 points de vente et plus de 20.000 salariés.

Action, qui revendique employer "79.681 collègues de 151 nationalités", a été pointée du doigt en 2024 par France 2 pour les conditions de travail éprouvantes qui y règnent, notamment des tâches chronométrées et un important "turnover" des équipes.

L'entreprise, qui a déjà fait dans le passé l'objet de critiques syndicales sur le traitement de ses salariés, avait alors expliqué à l'AFP via un porte-parole en France fournir "une indication de temps pour les livraisons en magasin", utilisée "uniquement à des fins de planification, afin de nous assurer que nous avons suffisamment de personnel disponible pour effectuer le travail".

Frédéric Bianchi (avec AFP)