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"Conservatisme ambiant": pour le patron de Ledger, "quand on veut chercher des capitaux, l'Europe vient en dernier"

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Le PDG de l'entreprise de sécurité crypto Ledger assure qu'"en Europe, il n'y a pas les investisseurs". Il estime que pour aller chercher des capitaux, "il n'y a pas 36 endroits, il y a les Émirats Arabes Unis, il y a les États-Unis, et l'Europe vient en dernier".

Le patron de l'entreprise de sécurité en cryptomonnaies Ledger est fier d'avoir bâti une entreprise française et d'avoir son siège en France. Mais lorsqu'il réfléchit à une éventuelle introduction en Bourse, ce n'est pas forcément la France qui arrive en premier sur la liste, ni l'Europe. Loin de là.

Leader de la sécurité crypto, Pascal Gauthier, le PDG de Ledger, ne se voit pas entrer au CAC40, ni sur une place boursière européenne. Invité de BFM Business, il regrette le "conservatisme ambiant en Europe" et imagine plutôt une introduction ailleurs.

"En Europe, il n'y a pas les investisseurs. Il faut les chercher aux États-Unis", regrette-t-il.

"L'Europe vient en dernier"

"Ce que je veux dire par là, c'est que quand on réfléchit à savoir où aller chercher des capitaux, il n'y a pas 36 endroits, il y a les Émirats Arabes Unis, il y a les États-Unis, et l'Europe vient en dernier", précise-t-il.

"De toute façon, ce n'est pas très grave, l'accès au capital, on peut le trouver à l'étranger", relativise-t-il.

Car malgré ses griefs, le patron de Ledger se dit attaché à la France. "Nous, on reste headquaters français, on reste société française", assure-t-il.

Et de vanter l'avance de la France dans le secteur. "Sur le domaine de la sécurité crypto, oui la France est leader (...) On est les inventeurs de la carte à puce", fait-il valoir. "On est en train de gagner contre les Américains, contre les Chinois, contre l'ensemble du monde", assure-t-il.

Marine Cardot