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Microsoft n’exclut pas un départ du Royaume-Uni si le pays ne confirme pas le rachat d’Activision

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Visiblement remonté contre le régulateur britannique, Satya Nadella a agité le chiffon rouge d’un départ du groupe.

Coup de bluff? Probablement, mais Satya Nadella a souhaité marquer le coup. Dans une interview accordée à CNBC, le patron de Microsoft s’est montré très allusif sur un possible départ du Royaume-Uni du groupe. "Attendons de voir comment la situation évolue" a-t-il simplement répondu lorsqu’il est interrogé sur la question.

Microsoft ne décolère pas après le véto du régulateur britannique de la concurrence, qui fragilise le rachat du studio Activision par le géant américain.

Alors que l’Europe vient de donner son feu vert, Londres avait refusé, le mois dernier, ce rapprochement à 69 milliards de dollars pour des craintes de monopole dans le domaine du cloud gaming.

Londres ne tremble pas

Une position encore réitérée ce lundi par l'autorité britannique de la concurrence (CMA) après la validation de l’Europe.

"Les propositions de Microsoft, acceptées aujourd'hui par la Commission européenne, permettraient à Microsoft de fixer les modalités de ce marché pour les dix prochaines années", a martelé Sarah Cardell, directrice générale de la CMA, dans une déclaration transmise à l’AFP.

La fusion, si elle est menée à son terme, donnerait naissance au troisième acteur de la filière en termes de chiffre d'affaires, derrière le chinois Tencent et le japonais Sony, fabricant de la PlayStation.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business