Les Britanniques regardent principalement du porno durant les heures de bureau, selon une étude

Pour se détendre au travail, certains prennent des pauses, papotent avec leurs collègues ou boivent un café. Mais une étude suggère une toute autre alternative pour les employés britanniques: visiter un site pour adultes.
Une étude de l'Ofcom, le régulateur des télécommunications au Royaume-Uni, analyse l'usage d'internet outre-Manche. Comme souvent, ces données - collectées au mois de mai 2023 - sont l'occasion de se pencher sur la consommation de contenus pornographiques des britanniques.
Près d'une heure de consultation en moyenne
Selon l'Ofcom, 29% des adultes consomment ces vidéos au Royaume-Uni, soit 13,8 millions de personnes. Ce sont majoritairement des hommes (73%). Mais ce qui intrigue, ce sont les horaires de fréquentation.
L'étude montre que le plus gros du trafic intervient en pleine journée. Les visites sont le plus nombreuses entre 9 heures et 18 heures. Durant cette période, 21% de la population adulte en ligne se rend sur des sites pour adultes. Cela signifie qu'une personne sur cinq sur internet durant les heures de bureau consulte un site pornographique. C'est plus que le matin (18%), la fin de journée (13%) ou la soirée (17%).
Pour autant, c'est tard dans la nuit ou tôt le matin que les britanniques restent le plus longtemps à visionner des vidéos pornographiques. Au mois de mai, la durée moyenne de consultation par visiteur a été mesurée à 59 minutes entre minuit et 9 heures (contre 55 minutes en journée).
Quant aux fournisseurs de contenus, les britanniques sont particulièrement friands de Pornhub. Le numéro un du domaine est le plus consulté outre-Manche. D'ailleurs, le Royaume-Uni est le deuxième pays à venir le plus sur Pornhub, d'après les statistiques 2022 du site. Le pays se place derrière les États-Unis et devant la France.
En France, les sites pornographiques sont vivement critiqués. Cinq des principaux domaines ont même failli être interdits sur le territoire au mois de juin. Dans le viseur de l'administration, la vérification de l'âge des utilisateurs. Elle doit désormais sortir de son modèle déclaratif pour imposer une véritable vérification. Mais faute d'un système adéquat, un statu quo semble s'être installé.