La Bretagne "historique" a désormais son hebdomadaire

"Le Journal de la Bretagne", est lancé cette semaine à 20.000 exemplaires, avec comme objectif de donner une "information régionale généraliste et honnête" - Jean-Sébastien Evrard - AFP
"Le Journal de la Bretagne". La ligne éditoriale est claire comme l'explique Erwan Chartier-Le Floch, rédacteur en chef, dans son éditorial. L'hebdo se donne comme objectif de donner une "information régionale généraliste" et "honnête" sur l'ensemble de la Bretagne historique sans barrières départementales". La Bretagne "historique" est constituée des quatre départements de la région Bretagne (Ille-et-Vilaine, Morbihan, Côtes-d'Armor et Finistère) auquel il convient de rajouter la Loire-Atlantique.

"Il y avait une volonté de réunifier l'information et de permettre de disposer de l'ensemble des informations de ce territoire à cinq départements", a expliqué à l'AFP son fondateur Christian Troadec, 53 ans maire de Carhaix (DVG). Ancien propriétaire de la brasserie Coreff, il fut également l'un des leaders du mouvement des Bonnets rouges. En 1996, il a fondé le Poher Hebdo avec Charlie Grall qui a été vendu au Télégramme trois plus tard, comme le raconte l'Agence Bretagne Presse (ABP).
Articles en ligne payants
Vendu au prix de deux euros le mercredi, cet hebdomadaire doit atteindre "les 10.000 exemplaires par semaine pour équilibrer les comptes", a précisé Christian Troadec. Une dizaine de journalistes, essentiellement des jeunes, ont été embauchés pour la rédaction de cet hebdomadaire au format tabloïd, qui compte 40 pages dans son premier numéro. Le siège est situé à Carhaix (Finistère) tandis que l'hebdomadaire est imprimé par "Le Télégramme".
Les articles seront payants sur le site internet qui est en voie de finalisation. "Une partie du Journal de la Bretagne sera disponible en numérique afin de toucher, notamment, nos lecteurs de la diaspora bretonne qui prend de plus en plus d'ampleur. Mais cela ne sera pas gratuit car nous estimons que pour avoir une presse de qualité il faut pouvoir rémunérer des journalistes à leur juste valeur", estime Erwan Chartier-Le Floch.