Sur Twitch ou Youtube, l'esport continue de séduire de plus en plus d'internautes

Alors que la Paris Games Week ouvre ses portes ce 2 novembre, le nouveau baromètre France Esports montre le dynamisme de la pratique, qui attire toujours plus de passionnés.

Les streamers jeux vidéo font le plein lors de leurs sessions. Selon le nouveau baromètre France Esports, publié à l'occasion de la Paris Games Week, la consommation d'esport continue ainsi d'augmenter chaque année.

Selon l'étude, 19% des internautes de plus de 15 ans sont consommateurs d'esport (environ 9,5 millions de personnes), soit une hausse de trois points par rapport à l'année dernière. Dans le détail, ils sont 6% à en regarder au moins une fois par semaine (+1), 4% entre une fois par semaine et une fois par mois (+1) et 9% au moins une fois par mois (+1).

Entre Twitch et YouTube

Forcément, la part de visionnage est beaucoup plus importante chez les esportifs amateurs (la quasi-totalité en regarde au moins une fois par mois) mais les joueurs occasionnels sont ceux dont la part a le plus augmenté: 49% (+9) d'entre eux ont regardé au moins une fois (en vidéo ou en réel) de l'esport.

Concernant les plateformes, cela se joue entre Twitch, prisé en priorité par les esportifs amateurs (99% d'entre eux regardent des directs sur la plateforme) et YouTube, davantage utilisé par les joueurs occasionnels.

Enfin, le temps de visionnage a augmenté en un an. Chez les joueurs occasionnels, 14% (+4) en consomment entre 1 et 5 heures par semaine et 2% plus de 5 heures. Concernant les esportifs amateurs, près de la moitié (48%) en regardent plus de 5 heures par semaine.

Etude quantitative en ligne réalisée par Médiamétrie en juin et juillet 2022 sur échantillon principal de 4000 individus représentatifs des internautes de 15 ans et plus selon la méthode des quotas. Un échantillon secondaire est composé de 734 individus appartenant au Collège des clubs associatifs et des joueurs de France Esports, constitué à partir d’un fichier de 3000 contacts transmis par France Esports.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business