Accusé d'avoir fait fuiter la Switch 2, Genki échappe au pire et trouve un accord avec Nintendo

Juste avant l'officialisation de sa nouvelle console, Nintendo avait vu le design de la Switch 2 fuiter à cause d'un petit fabricant d'accessoires au CES 2025. Une plainte avait alors été déposée.

L'affaire avait fait grand bruit. Au début du mois de janvier, au CES 2025, une information avait fait le tour du monde: la Switch 2, qui n'était alors pas encore officialisée, était présente sous la forme d'une maquette imprimée en 3D sur le stand d'un petit fabricant chinois d'accessoires, Genki.

Si Nintendo n'avait pas réagi immédiatement, l'entreprise japonaise avait ensuite annoncé, une semaine après, sa nouvelle console, officialisant un design déjà connu. Mais quelques semaines plus tard, elle déposait également une plainte contre l'accessoiriste, l'accusant d'avoir fait la promotion de ses produits en utilisant des informations trompeuses, mais aussi pour concurrence déloyale.

Un montant non divulgué de dommages et intérêts

La maison-mère de Genki, Human Things, annonce aujourd'hui avoir finalement trouvé un accord financier avec Nintendo, pour un montant de dommages et intérêts non divulgué.

A l'époque, Nintendo avait expliqué que Genki n'avait jamais été en contact avec l'entreprise et qu'elle avait "obtenu illégalement ou illicitement une Nintendo Switch 2 authentique". Le fabricant, lui, avait de son côté très vite expliqué qu'il s'était basé sur les nombreuses rumeurs autour de la machine.

Episode 3: Des fuites du CES au lancement, la Switch 2 attendue au tournant

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C'est d'ailleurs ce que réitère Genki dans le dossier judiciaire lié à l'accord, ne donnant en revanche aucune information sur les origines de la maquette présentée au CES.

A l'avenir, Genki pourra utiliser et faire référence aux marques de Nintendo, mais de manière "équitable". Autrement dit, il devra signer un accord de licence au cas par cas en vertu d'un nouvel accord. La société devra en outre s'assurer que ses produits respectent les standards de la firme japonaise en utilisant des éléments vérifiés et officiels, tout en insistant sur son statut d'accessoiriste tiers, non affilié à Nintendo.

L'affaire se termine donc relativement bien pour Genki, alors que Nintendo est historiquement très procédurié quand il s'agit de ses licences. Dans le cas de la Switch 2, cette affaire a surtout ruiné les efforts de Nintendo pour conserver un peu de secret autour de sa machine, lancée le 5 juin 2025. Elle réalise depuis un véritable carton à travers le monde.

Sylvain Trinel