Sabotages des réseaux télécoms: Free tente de "rétablir la situation au plus vite"

Des "opérations sont en cours" chez Free après les sabotages nocturnes qui ont touché six départements français ce 29 juillet.

Des "sabotages nocturnes" ont touché les réseaux de fibre optique de plusieurs opérateurs français ce lundi 29 juillet au matin. Au total, six départements français (Aude, Bouches-du-Rhône, Drôme, Hérault, Meuse, Oise) sont concernés par ces actes de vandalisme, entraînant des coupures de la fibre.

Selon le site Downdetector, des difficultés ont été signalées dans la matinée sur les réseaux de SFR, Bouygues Telecom ou Free. Dans un message publié sur X (ex-Twitter) ce lundi 29 juillet, l'opérateur Free assure que ses "équipes terrain et [sa] supervision sont sur le pont pour tenter de rétablir la situation au plus vite".

Des réseaux qui "restent perturbés"

Dans le détail, une intervention est en cours dans les Bouches-du-Rhône. Dans l'Aude et l'Héraut "la situation s'améliore, les services reprennent progressivement". "L'accès est désormais possible" dans la Marne et la Meuse. En revanche, l'accès reste "difficile" dans le Vaucluse. "Nos équipes attendent pour intervenir dès que possible", précise Free, tout en ajoutant que les services dans les six départements "peuvent rester perturbés".

Concrètement, des câbles de fibre longue distance de SFR ont été sectionnés à cinq endroits différents, ce qui a empêché le fonctionnement des antennes-relais qui y sont raccordées. Ce réseau est l'un des deux plus importants de France. Il sillonne toute la France et est loué par d'autres opérateurs, dont Free, pour y faire transiter des données.

Selon les informations de Tech&Co, environ 10.000 clients fixes de SFR sont concernés par des coupures, ainsi que 25 sites mobiles. Des opérateurs étrangers empruntant le réseau sont également victimes des sabotages. Pour l'heure, ces actes de vandalisme n'ont pas été revendiqués.

Ces actions interviennent quelques jours après les sabotages de plusieurs lignes du réseau SNCF qui avaient entraîné de nombreux retards et annulations, ce vendredi 26 juillet, quelques heures avant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024.

Salomé Ferraris