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Pour sauver la planète, l'Arcom veut vous faire baisser la qualité d'image de vos séries Netflix

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L'Arcom doit dévoiler ses recommandations pour réduire l'impact environnemental des services audiovisuels. Parmi les mesures, l'organisme conseille de réduire la qualité des vidéos en streaming.

Comment limiter son impact environnemental tout en profitant de ses films et séries en streaming? L'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) pourrait aider les consommateurs à changer leurs habitudes. L'organisme s'apprête à dévoiler une liste de mesures pour adopter des gestes plus écologiques lors de l'utilisation de services de streaming, tels que Netflix, Disney+ ou Prime Video.

L'Informé a pu se procurer ses recommandations. Ainsi, le gendarme de l'audiovisuel et d'internet souhaite que les plateformes mettent à disposition une fonction "sobriété énergétique". Avec une telle option, les spectateurs pourraient automatiquement réduire la qualité d'image et empêcher la lecture automatique. Deux aspects qui permettent de limiter l'échange de données, et donc l'impact environnemental.

Une option "visible et signalée"

L'Arcom estime que la mise en place de ce réglage devrait être "aisément accessible". Cela signifie que l'utilisateur pourrait l'activer en seulement un ou deux clics. Aussi, l'organisme indique que l'existence d'une telle option devrait être "clairement visible et signalée" par les services.

Parmi les autres recommandations, l'Arcom suggère d'éteindre les différents terminaux et équipements numériques lorsqu'ils ne sont pas utilisés. Autre astuce de l'organisme pour réduire son impact, privilégier l'accès aux contenus depuis des réseaux fixes plutôt que mobiles pour accéder aux contenus visionnés.

Enfin, le régulateur souhaite que les différents services audiovisuels, de la télévision aux plateformes, s'accordent sur une méthodologie commune de calcul de l'impact environnemental de leur usage. Un récapitulatif des actions menées dans le cadre de ces recommandations est également demandé par l'Arcom.

Pierre Monnier