Logement : Les promoteurs demandent des mesures fortes

La FPI estime que 2015 pourrait être l'année du redémarrage - dr
Les adhérents de la fédération, qui représentent 82 % de la profession, ont commercialisé un total de 23 833 logements ordinaires* au cours du deuxième trimestre, contre un peu plus de 28 000 un an plus tôt. Soit un retrait de 15 %. Sur le semestre, l’activité du secteur recule de 7,3 % sur un an, avec 46 500 ventes.
« Le frémissement de la demande sur le début de l’année aura été sans lendemain, et l’inexorable chute des mises en vente observé depuis 2011 plonge le marché dans une situation extraordinairement préoccupante », commente la FPI dans un communiqué. Les mises en vente ressortent en baisse de 19,3 % sur le trimestre (23 653 lancements), et de 15,5 % sur l’ensemble des six premiers mois de l’année (43 307).
Plus-values, primo-accession...
« Dans ce contexte, le plan de relance annoncé par le gouvernement prend tout son sens, poursuit la fédération. Il doit être amplifié et mis en œuvre sans délai ».
Alors que le Premier ministre, Manuel Valls, doit présenter dans les prochaines heures le détail d’un nouveau plan de relance de la construction de logements, le président de la fédération, François Payelle, demande l’administration de « remèdes extrêmement forts ». Le représentants des promoteurs suggère notamment :
- Une baisse initiale forte de la taxation des plus-values sur les terrains constructibles suivie d’une inversion des abattements en fonction de la durée de détention ;
- La mise en place d’un prêt de primo-accession sur 25 ans à taux préférentiels ;
- La mise en place, avant la fin de l’année, des 50 premières mesures de simplification technique annoncées en début d’année ;
- La sortie des logements construits dans le cadre du dispositif Duflot de l’encadrement des loyers, et leur inclusion parmi les investissements entrant dans le plafond des niches fiscales majoré à 18 000 €.
« Le gouvernement peut relancer la construction et l'économie dès 2015, s'il s'en donne les moyens, insiste François Payelle. La FPI et ses adhérents feront le nécessaire pour peu que le calibrage des mesures soit le bon ».