Le Bâtiment s'invite dans la campagne électorale

Les représentants du secteur souhaitent une refonte de la politique du logement - dr
Le manifeste, qui « reflète l’état d’esprit du monde du bâtiment à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle », dégage six pistes de réflexion et d'action. Son contenu sera détaillé lors du Sommet de l'immobilier et de la construction, le 7 mars prochain à la Maison de la Chimie de Paris.
La nouvelle politique que les représentants du secteur appellent de leurs vœux devra « revisit[er] tous les dispositifs de soutien à l’investissement immobilier au regard de leur coût et des bénéfices qu’ils apportent à l’économie nationale ».
Pour cela, il s’agira de :
- Conserver ce qui marche. Ce premier objectif est qualifié de « prioritaire par la FFB. Il s’agit notamment de mettre « fin au démantèlement des principales mesures qui visent à répondre aux besoins en logement des Français » ;
- Réduire le coût du travail et promouvoir l’entreprise. Le secteur attend des pouvoirs publics qu’ils encouragent et soutiennent ceux qui s’engagent pour l’emploi, en particulier par une baisse des charges significatives permettant la réduction du coût du travail ;
- Préserver l’investissement immobilier. Les chefs d’entreprise appellent entre autres au maintien d’un dispositif puissant en faveur de l’investissement locatif privé immobilier ;
- Financer l’offre de logement. Les entrepreneurs demandent la poursuite de l’effort national en faveur de la construction de logements ;
- Développer la filière « bâtiment du futur ». Les professionnels militent pour l’émergence de pôles d’excellence du Bâtiment en favorisant les PME et les TPE innovantes ;
- Jouer la force et la clarté dans nos territoires. Les entrepreneurs réclament que le prochain quinquennat soit l’occasion d’achever la simplification du « mille-feuille » administratif, en désignant un chef de file pour les domaines de la ville, de l’habitat et du foncier.