Immobilier neuf : le ciel s'assombrit

Les perspectives des promoteurs immobiliers pour le secteur sont de moins en moins encourageantes.

Tant pour ce qui est des mises en chantier que de la demande, les promoteurs immobiliers sont moins nombreux à envisager l'avenir avec sérénité. En octobre 2015, la part de ceux qui anticipent une hausse de la demande de logements neufs dans les trois prochains mois se replie légèrement, selon l'Insee, après une nette amélioration depuis le début de l'année.

Le même recul est constaté du côté des mises en chantier, les soldes d'opinion correspondant se repliant "légèrement pour les logements destinés à la vente, et plus fortement pour ceux destinés à la location". Signe d'une activité à la peine, les promoteurs sont par ailleurs presque aussi nombreux qu'en juillet à signaler une baisse de leur stock de logements invendus.

Fin de la baisse des prix ?

En revanche, les professionnels font part d'un inversement de tendance sur le front des prix du neuf : ils sont de moins en moins nombreux désormais à signaler une baisse. Et ce, alors que les candidats à l'accession disposent par ailleurs, toujours de l'avis des promoteurs, d'un apport personnel en baisse. Les promoteurs sont enfin aussi moins nombreux à considérer que les moyens de financement consacrés aux achats de logements neufs baisseront au cours du prochain trimestre.

Début octobre, la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) faisait part d'un marché à deux vitesses, porté d'un côté par le dispositif Pinel profitant aux investisseurs privés, mais à la peine concernant l'accession à la propriété et la vente en blocs auprès des bailleurs sociaux.

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Léo Monégier