Taxe foncière: Var et Bas-Rhin en tête des hausses qui font mal

Dans le Var, le taux a été relevé de 20%. - Jean-Christophe Magnenet - AFP
A en croire les décomptes du magazine Capital, seuls 9 conseils généraux sur 96 ont choisi de relever les taux servant à calculer la taxe foncière. Mais dans les collectivités concernées, la pilule pourrait avoir du mal à passer. Le Var, par exemple, a décidé de remonter la taxe de 20%, et le Bas-Rhin de 14%. Un mouvement encore plus spectaculaire lorsqu'on regarde l'évolution sur 15 ans: la hausse dans ces deux départements passe à 67% et 65%. L'Ain et l'Allier ne sont pas en reste, avec des hausses de respectivement 64 et 57%.
Ecarts spectaculaires entre villes
La taxe foncière dépend de la valeur locative du bien et surtout aussi du taux d'imposition décidé par les départements et par les communes. Or, face à la baisse des dotations de l'état, nombreuses sont désormais celles qui n'hésitent pas à compenser leurs pertes à travers les impôts locaux, taxe d'habitation et taxe foncière. Une possibilité qui a contribué à accentuer les écarts, parfois assez spectaculaires, entre les villes.
Sur la taxe d'habitation, par exemple, il fallait compter 460 euros en moyenne à Paris et plus de 1.400 euros à Argenteuil (Val d'Oise). La taxe foncière, elle, était d'environ 600 euros à Paris ou Villeurbanne quand à Amiens, elle était à plus de 1.300 euros.
Pas de hausse à Paris, Nantes ou Montpellier
Cette année, la plupart des grandes villes ont annoncé leur intention d'augmenter un peu plus leur fiscalité immobilière. Une hausse à deux chiffres pour Toulouse et Lille, et des augmentations un peu plus modérées à Lyon, Marseille, Bordeaux ou Strasbourg. Mais certaines villes ont décidé de ne pas actionner le levier fiscal. C'est le cas de... Lire la suite en cliquant ici