La lutte contre les fausses plaques d'immatriculation s'organise

- - -
Vers la fin des fausses plaques ? À partir du premier trimestre 2013, les agents compétents pour dresser des procès-verbaux électroniques disposeront d'un système capable de lire et repérer les anomalies sur les plaques d'immatriculation. Un système qui pourrait s'avérer efficace pour lutter contre les vols et l'usurpation de plaque.
"Si le véhicule a été volé, l'agent verbalisateur en sera immédiatement informé", a explique le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet. "L'agent devra également rentrer, en plus de l'immatriculation, la marque et le modèle du véhicule. S'il n'y a pas de concordance avec les informations du fichier des cartes grises, le centre national de traitement rejettera aussitôt la demande de verbalisation".
En cas d'anomalie, le processus de verbalisation sera ainsi interrompu et l'automobiliste victime d'usurpation ne recevra pas d'amende.
Plus de 5.000 infractions en 2010
Les usurpations de plaques ou "doublettes" ont augmenté de 40% entre 2009 et 2010, selon les chiffres les plus récents du ministère de l'Intérieur.
En 2010, quelque 5.079 infractions ont été constatées, contre 3.613 l'année précédente. L'usurpation d'une plaque d'immatriculation est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 7 ans de prison et 30.000 euros d'amende.