BFM Business
Industries

Ce milliardaire américain n'hésiterait "pas une seconde" à embarquer dans un Boeing 737 MAX

Le milliardaire américain Warren Buffett (88 ans) a ouvert ce samedi l'assemblée générale de sa société Berkshire Hathaway dans sa ville natale d'Omaha, dans le Nebraska (au centre des États-Unis).

Le milliardaire américain Warren Buffett (88 ans) a ouvert ce samedi l'assemblée générale de sa société Berkshire Hathaway dans sa ville natale d'Omaha, dans le Nebraska (au centre des États-Unis). - Bill Pugliano. Getty Images North America-AFP

Le milliardaire Warren Buffett, un des hommes d'affaires les plus influents au monde, a affirmé ce samedi qu'il n'hésiterait pas à monter à bord d'un Boeing 737 MAX, avion cloué au sol après deux tragédies rapprochées mettant en cause son logiciel d'assistance au pilotage.

"Je n'hésiterai pas une seule seconde à embarquer dans un 737 MAX", a déclaré Warren Buffett, le puissant milliardaire américain (âgé de 88 ans) répondant à une question en marge de la traditionnelle assemblée générale annuelle de son empire Berkshire Hathaway, qui se tient dans la ville d'Omaha (État du Nebraska) au centre des États-Unis.

 "Les avions n'ont jamais été aussi sûrs", a-t-il affirmé, encourageant Dennis Muilenburg, le PDG du constructeur aéronautique américain, à continuer à faire de la sécurité une priorité.

Warren Buffet n'est pas actionnaire de Boeing

S'il est actionnaire de fleurons américains tels Coca-Cola, JPMorgan Chase, Goldman Sachs, Apple et récemment Amazon, la troisième fortune mondiale n'a, a priori, pas de conflit d'intérêt dans cette affaire mettant en cause l'avionneur américain, puisqu'il ne possède pas de participation au capital de Boeing même s'il a investi dans le capital de compagnies aériennes.

Warren Buffett répondait à la question de savoir ce qu'il pensait des déboires de Boeing, dont la réputation a été ternie par un accident d'un 737 MAX 8 d'Ethiopian Airlines ayant fait 157 morts le 10 mars au sud-est d'Addis-Abeba.

Cette catastrophe aérienne, qui suivait celle d'un 737 Max de Lion Air en octobre 2018, a entraîne l'immobilisation au sol de toute la flotte de 737 MAX à travers le monde et a forcé Boeing à en suspendre les livraisons, ce qui risque de lui coûter très cher ainsi qu'aux compagnies aériennes ayant cet avion dans leur flotte.

Frédéric Bergé avec AFP