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Catherine MacGregor assure qu'Engie pourra compenser l'arrêt du nucléaire en Belgique

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Invitée de BFM Business, la directrice générale du géant français affiche sa sérénité quant aux projets de dénucléarisation en Belgique, pays où le groupe est historiquement très présent.

Engie a renoué avec les profits l'an passé profitant notamment des prix élevés de l'énergie.

Pour autant, le groupe français a dévoilé des perspectives de croissance fondées sur des hypothèses de prix "plus conservatrices" que d'habitude compte-tenu de la volatilité actuelle sur le marché de l'énergie mais aussi à cause de la baisse des résultats du nucléaire en Belgique consécutive à l'arrêt des centrales d'ici 2025, décidé par le royaume.

Cette perspective est confirmée pas Catherine MacGregor, directrice générale d'Engie, invitée ce mardi sur le plateau du Grand journal de l'Éco qui n'a pas de projets de prolongation.

"Nous avons l'intention de rester en Belgique très longtemps"

"Aujourd'hui, nous, on suit la loi (...) Clairement, notre scénario c'est celui d'une sortie complète de nos 7 tranches et on commence en octobre de cette année et progressivement jusqu'en 2025 ", souligne la responsable. Et d'expliquer comment son groupe va compenser cette sortie du nucléaire.

Engie compte remplacer ces centrales "par un certain nombre de nouvelles capacités, renouvelables, gazières puisque la Belgique a organisé des enchères pour obtenir la fabrication de nouvelles capacités gazières sur lesquelles Engie s'est positionné. Nous avons l'intention de rester en Belgique pendant très longtemps, nous sommes un acteur important en Belgique. Post-nucléaire, on aura du renouvelable, on aura peut-être ces nouvelles centrales à gaz et on aura beaucoup d'autres projets", indique Catherine MacGregor.

Rappelons que l'accord conclu entre les partenaires de la coalition gouvernementale ne ferme toutefois pas la porte au nucléaire de nouvelle génération.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business