Lagardère sanctionné par les marchés

(Reuters) - -
"Je suis d'accord, la situation aujourd'hui est mauvaise", avouait mardi matin Arnaud Lagardère lors de la présentation du chiffre d'affaires du troisième trimestre. C'est peu de le dire...
A commencer par la division dédiée au sport et au divertissement, qui est pourtant l'axe de développement du groupe.
La plus petite des divisions cumule aujourd’hui les problèmes : litiges et contre-performances commerciales. Elle pourrait terminer l'exercice dans le rouge, alors qu’on attendait d'elle en début d'année des bénéfices proches des 70 millions d'euros…
La division "presse et média" a été amputée de tous ses titres internationaux en début d'année et patine. Denis Olivennes a été nommé lundi en remplacement de Didier Quillot pour lui donner un second souffle.
Le pôle "édition" déçoit, impacté par l'essor des livres numériques aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.
Seule la division"services", les maisons de presse Relay par exemple, confirme sa bonne santé grâce à la hausse du trafic aérien.