Le prix des céréales baisse ce lundi sur les marchés

Les prix du blé et du maïs étaient en baisse lundi à la mi-journée sur le marché européen, alors que la cinquième vague du Covid-19 déferle sur le vieux continent. Les cours sont tirés par l'inflation, la menace du variat Omicron et la production abdondante.
La demande est pourtant importante: le Japon a acheté plus de 260.000 tonnes de blé meunier canadier, quand la Corée du Sud a finalement acheté environ 60.000 tonnes de blé fourrager à l'Inde. La Chine s'intéresse elle à l'orge française, avec des affaires traitées pour la récolte 2022.
Plusieurs pays ont mis à profit ce relatif calme pour lancer un nouvel appel d'offres, comme l'Algérie, pour des chargements entre de blé mi-janvier et fin février. Toujours en blé tendre, la Jordanie a lancé un appel d'offres pour l'achat de 120 000 tonnes, pour des chargements entre cet été.
Fortes productions
En cette période plutôt calme en Europe, le marché observe de près la récolte dans l'hémisphère sud qui s'annonce abondante (blé argentin et australien, maïs brésilien et sud-africain).
En Amérique du Sud notamment, "les superficies plantées en maïs en Argentine et au Brésil devraient atteindre des niveaux records selon les prévisions officielles, car les prix sont élevés sur le marché intérieur, tandis que les prévisions météorologiques globalement favorables renforcent les perspectives de production", selon un rapport de la FAO (Organisation des Nations-Unies pour l'agriculture et l'alimentation) de début décembre.