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Carburants: la prime de 100 euros ciblant les travailleurs modestes entre en vigueur

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Pour être éligible, il faut disposer d'un revenu fiscal de référence inférieur à 14.700 euros en 2021, soit 1314 euros nets par mois pour une personne seule, ou 3941 euros pour un couple avec deux enfants.

L'indemnité carburant de 100 euros est disponible à partir de ce lundi 16 janvier pour 10 millions de foyers fiscaux, via un formulaire sur le site des impôts, et vient remplacer la ristourne sur les prix à la pompe en vigueur jusqu'à fin 2022.

Cette indemnité est une aide versée en une fois, pour 2023, qui concerne les ménages situés dans les cinq premiers déciles de revenus. Un couple modeste qui travaille et possède deux véhicules peut bénéficier de deux aides, soit 200 euros.

Les personnes concernées peuvent se rendre sur le site impots.gouv.fr à partir du lundi 16 janvier à 9 heures, et jusqu'au 28 février.

Remplacer la ristourne

Elles doivent entrer leur numéro fiscal et celui de leur plaque d'immatriculation, puis remplir une "déclaration sur l'honneur" indiquant qu'elles ont besoin de leur voiture pour aller au travail, afin de recevoir ces 100 euros sur leur compte en banque dès le 27 janvier.

Ceux qui n'ont pas accès aux services en ligne peuvent se rendre dans le point France Services le plus proche, au service des impôts, ou contacter le 0.806.000.229, du lundi au vendredi de 8h30 à 19h00.

Cette aide s'applique à tout type de véhicule, y compris les deux-roues à moteur et les voitures sans permis (les vélos et trottinettes électriques sont exclus).

Les véhicules de société ou en location longue durée sont éligibles, mais pas les véhicules de fonction dont les frais de carburant sont pris en charge par l'employeur.

Quant au chômeur qui "a besoin de se déplacer pour chercher un travail", il pourra solliciter des aides auprès de Pôle emploi, avait précisé la Première ministre Elisabeth Borne début décembre 2022.

Cette nouvelle aide succède à la ristourne sur le carburant, qui avait été abaissée à 10 centimes par litre avant de disparaître le 31 décembre.

A.G. avec AFP