Le PDG d'Apple décroche une généreuse augmentation de 22% de sa rémunération en 2018

Apple a fortement récompensé son PDG Tim Cook en lui offrant pour 2018 une rémunération annuelle de 15,7 millions de dollars, soit une augmentation de 22%. - Justin Sullivan-AFP
Tim Cook a largement bénéficié comme PDG d'Apple des bons résultats sur l'exercice 2018 (clos le 30 septembre dernier) de la firme californienne. Selon un document officiel soumis par Apple au gendarme américain des marchés financiers, il a reçu une somme de 15,7 millions de dollars (13,7 millions d'euros), incluant un salaire annuel de 3 millions de dollars et un bonus de 12 millions de dollars basé sur les performances des ventes du groupe.
Les ventes d'Apple ont grimpé en 2018, grâce notamment à une stratégie de prix haut de gamme sur les Iphone. La firme à la pomme est devenue l'été dernier la première entreprise à atteindre une valeur boursière de 1000 milliards de dollars, avant de laisser la place récemment à Amazon et Microsoft.
Les résultats d'Apple en 2018 ont été florissants
"Nous avons atteint un chiffre d'affaires de 265,6 milliards de dollars" en 2018 et "un bénéfice opérationnel de 70,9 milliards de dollars, chacun en hausse de 16%", a noté dans ce document le conseil d'administration du fabricant d'Iphone et d'ordinateurs. "Cela dépasse le montant de la prime incitative prévue", ajoute le conseil, qui a "approuvé le versement maximal de 400% de la base salariale" au dirigeant.
C'est la deuxième année consécutive que le dirigeant de 58 ans, qui a succédé à Steve Jobs, obtient une forte augmentation. En 2017, il avait déjà perçu 12,7 millions de dollars. Sa rémunération représente 283 fois celle d'un employé moyen d'Apple, qui gagne 55.426 dollars par an (48.346 euros), mentionne la firme californienne.
La publication de cette généreuse rétribution à son endroit intervient une semaine après que Tim Cook a révisé à la baisse les perspectives de ventes de son premier trimestre (octobre à décembre 2018), mettant en cause le ralentissement chinois et les tensions commerciale. Cette rare mise en garde aux investisseurs avait provoqué le 3 janvier 2019 la chute du titre Apple à Wall Street, déjà malmené depuis octobre.
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