Deepseek: la Cnil va "analyser" l'IA chinoise et l'interroger sur la protection des données

Au tour de la France de s'intéresser à Deepseek. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a indiqué auprès de Tech&Co que son service IA allait "procéder à une analyse" de l'IA chinoise qui a bouleversé le monde de l'IA et notamment, la Silicon Valley.
"Afin de mieux comprendre le fonctionnement de ce système d'IA et les risques en matière de protection des données", le gendarme des données français va aussi "interroger la société qui propose le chatbot Deepseek", a-t-elle ajouté.
Inquiétudes sur le traitement des données
La Cnil a cependant précisé qu'elle n'avait pas enregistré de signalements ou de plaintes concernant ce "ChatGPT chinois" à ce stade. Ces déclarations interviennent quelques heures après que les gendarmes des données italien et irlandais ont demandé à Deepseek de leur fournir des informations concernant le traitement des données de leurs citoyens.
Des questions qui ont été soulevées alors que la start-up chinoise indique dans sa politique de confidentialité qu'elle collecte de nombreuses données (adresse mail, historique de chat, modèle de l'appareil utilisé...) mais aussi que celles-ci sont stockées en Chine.
Alors que Deepseek n'a pas encore répondu aux demandes des deux autorités, son application a disparu des magasins d'applications d'Apple et de Google, empêchant ainsi les utilisateurs de la télécharger sur leur smartphone.