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Golfe du Mexique: pourquoi Google Maps va obtempérer face aux décisions de Donald Trump

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Le service de cartographie de Google va s'adapter aux changements géopolitiques voulus par Donald Trump.

Mieux préparé qu'en 2012, lorsqu'il est arrivé pour la première fois au pouvoir, Donald Trump, devenu 47e président des Etats-Unis, veut aller vite. Dans ses nombreuses mesures, il veut renommer le golfe du Mexique en "golfe d'Amérique". Il s'agit de la zone bordant le sud-est des États-Unis, la côte orientale du Mexique et une partie du littoral nord de Cuba.

Une volonté traduite, dans les faits, par Google, qui va renommer cet endroit comme le veut un décret présidentiel signé juste après l'accession de Donald Trump à la Maison blanche. Celui-ci stipule que les organismes de dénomination géographique locaux devaient l'exécuter, et ce, "rapidement".

"Une pratique de longue date"

Sur X, Google se justifie en expliquant suivre "une pratique de longue date", celle d'appliquer les changements basés sur des sources gouvernementales. Le géant de la recherche ajoute que le changement sera effectif lorsque le nom aura été modifié dans la base géographique des noms américains - lundi soir, ce n'était pas encore le cas.

Il faut néanmoins noter que ce changement ne sera effectif que pour les utilisateurs américains. Les États-Unis ne sont pas les seuls à bénéficier d'exceptions sur Google Maps. Selon les versions, les frontières changent, tout comme certains noms de lieux. Cela dépend du pays depuis lequel on utilise Google Maps.

Les utilisateurs mexicains ne devraient donc pas voir de modifications, ce qui n'a pas empêché Claudia Sheinbaum, la présidente mexicaine, de se moquer de Donald Trump suite à cette annonce.

L'Alaska devrait aussi avoir le nom du mont Denali être changé, et redevenir le mont McKinley, en l'honneur du 25e président américain, William McKinley. Celui-ci avait été modifié lorsque Barack Obama était au pouvoir afin de mettre en avant le peuple indigène local. La mesure a "consterné" les autochtones et les sénateurs républicains de la région.

Sylvain Trinel