La colocation, une option sérieuse pour les Français

De plus en plus de colocations - Fotolia
Pour encourager les propriétaires de biens immobiliers vacants, et pour trouver un logement, la colocation semble s’imposer comme une solution d’habitation. C’est ce que révèle une étude* du site de colocation en ligne Appartager.com, les jeunes actifs et les étudiants s’intéressent de plus en plus à la pratique de louer à plusieurs.
Des jeunes aux profils variés. La tranche d’âge 18 à 35 ans est la plus élevée en terme de demandeurs dans ce domaine, elle vient de connaître une hausse de 10 % sur un an. Les futurs colocataires sont moins exigeants, mais ils sont trois fois plus nombreux qu'il y a un an à préférer cohabiter avec un non-fumeur. Le profil type du colocataire étudiant est une jeune femme (22 ans en moyenne), célibataire et sans enfant, préférant un espace non-fumeur. Celui du jeune actif est un homme (25 ans environ), aux mêmes caractéristiques.
Un intérêt accru
L'étude montre cependant que les seniors y portent un intérêt accru en ces temps de crises. En un an, la tranche d’âge 46 ans et plus a augmenté de 24 %. De plus en plus de retraités songent également à y recourir.
S’installer avec un(e) inconnu(e) ou avec un(e) ami(e) pose moins de problèmes, et, louer à deux personnes crée également moins d’inquiétudes pour les propriétaires. Les offres ont augmenté de 14 % et les demandes de 11 %. Selon Apartager.com, « cette pratique était plus considérée comme une alternative, aujourd’hui, elle est de plus en plus appréciée et envisager pour se loger ». Le fait est qu’elle s’avère même être gagnant-gagnant pour les deux parties : si faire une colocation permet d’obtenir un logement plus satisfaisant à moindre coût, elle permet également au propriétaire d’augmenter un peu ses coûts. 40,6 % des bailleus jugent ainsi l'opération plus rentable qu'une location ordinaire.
La colocation permettrait ainsi de pouvoir emménager dans un trois pièces au lieu de se contenter d’un modeste studio. Pour les propriétaires, louer deviendrait également plus rapide. L'étude précise qu'à ce sujet, 40 % des locataires louerait en un mois maximum.
*Sondage réalisé auprès de 825 adhérents du site (fin janvier 2013).