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Face à l'envolée des prix de l'énergie, les Français vont-ils préférer des logements plus proches et plus petits?

Illustration de maisons

Illustration de maisons - AFP

La crise de l'énergie a une incidence directe sur le marché immobilier. Les attentes des Français évoluent.

Il y a deux ans, la crise du Covid chamboulait le marché immobilier; les différents confinements poussant les Français vers des maisons éloignées des grandes villes. L'actuelle crise de l'énergie semble rebattre une nouvelle fois les cartes. Une étude de Bien'ici pour les Echos montrent que les Français se précipitent moins vers ce type de logements.

Philippe de Ligniville, directeur général adjoint de Bien'ici explique aux Echos que dans un contexte de marché qui ralentit, "la baisse de la demande est plus importante pour les maisons que pour les appartements. On revient sur une recherche un peu plus urbaine. Les biens situés plus en périphérie marquent le pas".

Ras-le-bol de la voiture

Certes, le prix des maisons a nettement augmenté. La Fnaim constate une hausse de 8,5% sur un an. Mais les préoccupations énergétiques, depuis plusieurs mois, prennent de plus en plus d'importance. Les Français veulent des biens avec un DPE correct, en lien également avec la prochaine interdiction de louer des passoires thermiques. Mais surtout, ils réfléchissent un peu plus avant de s'installer en zone rurale. Ils ne veulent plus utiliser la voiture pour n'importe quel déplacement, que ce soit le travail, l'école, les courses ou les activités des enfants. Et comparent les mètres carrés gagnés par rapport aux frais de chauffage.

Guillaume Martinaud, président d'Orpi, explique que le Vexin, l'une des régions star après les confinements, perd de son attraction. "Vous y êtes à une vingtaine de minutes en voiture du bout de ligne du RER A. Avec la hausse du prix de l'essence, il y a moins d'acquéreurs".

https://twitter.com/DianeLacaze Diane Lacaze Journaliste BFM Éco